Croisière
La transition de la montée vers la croisière est importante, elle doit être anticipée, surtout sur une machine performante. Lors de l’interception de l’altitude ou du niveau de croisière, à la puissance montée, le pilote laisse l’appareil accélérer jusqu’à la vitesse de croisière, réduit grossièrement l’effort à piquer au manche à l’aide du compensateur de régime, affiche la puissance croisière, et affine la compensation dès que la vitesse (subie) est stabilisée. Le pilote détermine alors l’ensemble des estimées des points tournants et l’heure d’arrivée à destination. Il poursuit la gestion carburant, et contrôle régulièrement l’ensemble des paramètres.
Le(s) rapport(s) suivant(s) du BEA sera(ont) développé(s) en article(s) pour cette phase de vol.
Accident de l'Extra 200 F-GPIT Passage en condition IMC sans intrument adapté - Télécharger la version PDF
Articles
"PAN PAN x 3, Conditions Visuelles Dégradées"
Suite à l'accident de l'Extra 200 immatriculé F-GPIT, à l'enquête du BEA formulant la recommandation "que la DSAC réalise une action de sensibilisation auprès des pilotes d'aviation générale sur l'importance de se déclarer sans délai en situation d'urgence auprès du contrôle aérien en cas d'évolution dans des conditions marginales, dans un contexte de culture juste."
Interception
Une interception peut être une situation stressante pour un pilote.
La prévisualisation des manœuvres vise à réduire la charge cognitive et le stress, mais ne dispense pas de l'étude des textes sur le sujet.
L'espace aérien français, avec ses 12000 trafics quotidiens en transit, est très chargé. En 2018, 300 situations anormales ont nécessité le déclenchement des permanences opérationnelles chasse et hélicoptère de l’Armée de l’air (perte de communication, non-respect du plan de vol…), 7 aéronefs en détresse ont été assistés.
Panne moteur dans la couche
Jean-Luc BARROY est un instructeur très expérimenté, cela fait des années qu’il passe plusieurs heures par jour en vol d’instruction sur monomoteur et multimoteur.
Lorsque la panne moteur survient, il est dans la couche au niveau 80. La base des nuages avoisine les 200 à 300 pieds sol. À Calais, il a fallu remettre les gaz, faute de pouvoir acquérir des références visuelles aux minimas de la procédure d’approche aux instruments.
La perte de références visuelles
La perte de référence visuelle est la première cause d'accident mortel en aviation légère. C'est aussi une des principales cause de perte de contrôle en vol.
Selon une étude canadienne, il reste 178 seconde à vivre à un pilote qui perd les références visuelles, s'il n'a pas de notions de vol aux instruments.
Le parachute de secours
Cinq séquences ont été produites pour couvrir ce sujet.
Une courte pour rappeler les bases à connaître du parachute de secours et 4 interviews ci-dessous.
Les connaissances essentielles qu’elle contiennent sont listées ci-dessous.